La fin du remboursement par la Sécurité Sociale d’un certain nombre de médicaments, la baisse des prix imposée par la Sécurité Sociale, le risque de perte du monopole sur les produits parapharmaceutiques au profit de la grande distribution, le pharmacien doit s’adapter à la nouvelle donne mais également au nouveau comportement du consommateur.

L’adhésion à une chaîne de pharmacie offre de nombreux avantages, dont celui de pouvoir faire bénéficier le client-patient du meilleur tarif grâce à l’achat groupé via un groupement, SRA (structure de regroupement à l’achat), centrale d’achat. Ainsi, il est mesure de négocier le meilleur prix avec les fournisseurs. De plus, le prix final payé par le consommateur s’avère autrement plus compétitif. En outre, la chaîne de pharmacie permet de se définir à travers cette orientation « meilleur prix », sans oublier de pouvoir présenter une compétence et une expertise unique.

En effet, c’est l’aspect relationnel qui détermine, après l’expertise du pharmacien, la loyauté et la satisfaction du client. Ainsi, l’amabilité et la sympathie du personnel, la qualité de l’écoute, mais aussi la qualité du conseil sont devenus des facteurs clés dans le ressenti du client visà-vis de l’officine. D’autres facteurs tels que l’apparence, la disposition et le l’arrangement de l’officine sont également à présent observé et pris en compte par le client.

C’est pourquoi Pro-Conso a testé dans son étude les catégories de l’apparence générale, du service au client ainsi que du qualité du conseil de vente : en fournissant différents scénarios à nos testeurs, la compétence et l’expertise du pharmacien se dessinent. La qualité du service client ainsi que l’apparence de l’établissement permettent de se différencier dans un marché en pleine expansion.

Source: L’OBSERVATOIRE DES GROUPEMENTS ET DES ENSEIGNES DE PHARMACIES, LES ÉCHOS ÉTUDES