Linky : la réponse à ses détracteurs

Linky : la réponse à ses détracteurs

Depuis 2016, l’installation de Linky a soulevé une vague de contestation qui s’est naturellement propagée sur les réseaux sociaux. Nous vous proposons ici une revue des points positifs et négatifs faites par des consommateurs.

Il est tout d’abord nécessaire de faire remarquer que ce sont surtout les détracteurs de Linky qui ont pointé l’innovation du doigt et ont été extrêmement présents sur tous les réseaux sociaux. Les connaissances des auteurs et la véracité des propos tenus en ligne n’étant guère vérifiables, une bouillie d’informations sort du réseau internet, permettant à chacune et à chacun d’avoir accès à des informations de qualité bien différentes.

Mettant le consommateur au centre de notre travail, la société Pro-Conso tient à se positionner clairement sur ce sujet et renvoie à l’information officielle donnée par le gouvernement, sur le site energie-info.fr.

La privation du réseau d’électricité en France a permis à de nouveaux fournisseurs de proposer de nouveaux tarifs ; parmi eux les offres 100% digitales. Il est vrai qu’en 2020, la majorité des consommateurs veulent connaître précisément ce qui est consommé, combien et quand.

Linky permet de voir sa consommation en électricité en temps réel. C’est cet élément qui paraît de prime abord fort intéressant que se base la première vague de critiques.

En effet, certains consommateurs ayant déjà chez eux un compteur Linky écrivent sur les réseaux sociaux ainsi que plus généralement sur des forum en ligne que depuis l’installation de Linky, ils ressentiraient des maux de tête, de la fatigue, ou plus généralement des troubles cognitifs (perte de mémoire, difficulté de coordonner ses mouvements, e.a.).

C’est en effet ce nouveau champ magnétique, le compteur Linky, qui en serait la cause. Il diffuserait des ondes nocives qui agiraient directement sur le corps humain, et plus particulièrement le cerveau. Les niveaux d’exposition au champ électromagnétique produit par le compteur lui-même sont donc au cœur de l’argumentation des détracteurs.

Ces remarques ont été tellement diffusées qu’elles ont obtenu une réponse officielle de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES). Une prise de position ainsi que des explications scientifiques sur le bien-fondé de ces allégations ont été requises par le gouvernement. Disponibles sur le site internet de l’ANSES, les conclusions de l’étude réalisée en 2016 et 2017 ne remettent pas en cause le bien-fondé de l’installation.

D’ailleurs, les documents de l’ANSES permettent au citoyen lambda de comprendre ce qu’il en est du champ magnétique et des ondes électromagnétiques. Des exemples concrets nous permettent de comparer les valeurs : ainsi, la puissance des ondes émises par Linky se situe entre 0,2 et 3,9 V/m (volts par mètre) alors qu’une une plaque à induction en émet 36 V/m. Le champ magnétique, de son côté, a été mesuré par l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) à 20 cm des compteurs Linky. Ainsi, il se situe entre 0,01 μT et 0,05 μT (micro Tesla), soit 100 à 600 fois moins que le plafond réglementaire de 6,25 μT.

Le 14 mai 2020 a été publiée l’étude de l’ANFR sur l’analyse de près de 300 mesures d’exposition du public aux ondes électromagnétiques des compteurs Linky réalisées en 2019. Cette étude est disponible en ligne sur le site de l’ANFR. L’étude est réalisée chaque année depuis l’installation du compteur Linky.

Sources : anfr.fr, anses.fr